Projet d’école 2016-2019

Voici le projet d’école pour la période 2016-2019. Il doit être :

  • Un projet collectif au service de la réussite de chaque élève
  • Le projet d’une haute ambition dans le quotidien des pratiques
  • Un projet lisible aux élèves, aux parents, aux acteurs de l’école

 

 

LE DIAGNOSTIC

 

Lien avec l’axe 1 du projet académique centré sur

la performance scolaire juste et efficace

 

Les points forts des élèves et des pratiques

  • Le climat de l’école incline à la solidarité. Les élèves y sont généralement bienveillants à l’égard de leurs pairs. Notre projet d’école pourra donc être partagé par l’ensemble de la communauté. Nous pourrons en faire un point d’ancrage jalonnant le parcours scolaire de chacun.
  • Les élèves ont une appétence pour le champ culturel qui constitue à la fois une demande forte et un besoin essentiel : il pourra être un levier important du travail entrepris autour de l’amélioration de la performance scolaire.
  • L’équipe a une forte culture du travail en projets collectifs, tant au sein des différentes classes qu’entre les classes. Ce point nous offre de considérer que nous serons efficaces quant à une mobilisation dynamique, collective-individuelle, sur l’ensemble des niveaux et autour des objectifs visés.
  • Les échanges autour des pratiques sont constants, l’ambition est ancrée solidement sur la réussite de tous les élèves : nous pourrons nous appuyer sur ce point pour mettre en œuvre une auto-évaluation pertinente et juste.

 

Compétences mal maîtrisées par les élèves de l’école et qui nous semblent :

  • prioritaires ;
  • identifier des leviers pour réussir dans l’ensemble des domaines ;
  • produire le plus d’effets difficiles à rattraper par la suite ;
  • renforcer les écarts entre les élèves.
  Cycle 2 Cycle 3
1 Mathématiques Nommer, lire, écrire, représenter des nombres entiers : valeur des chiffres en fonction de leur rang dans l’écriture d’un nombre (principe de position). Valeurs des chiffres en fonction de leur rang dans l’écriture à virgule d’un nombre décimal (point de vue positionnel).
2 Utiliser la règle, le compas ou l’équerre comme instruments de tracé. Mobiliser les gestes élémentaires de mesurage et de tracé et les connaissances sur les figures usuelles
3 Français Copier de manière experte : maitrise des gestes de l’écriture cursive exécutés avec une vitesse et une sureté croissantes. Écrire à la main de manière fluide et efficace » Automatisation des gestes de l’écriture cursive.
4 Production d’une phrase en réponse à une question Répondre à des questions demandant la mise en relation d’informations, explicites ou implicites (inférences) ; justifier des réponses avec retour au texte.
5 Produire des écrits en commençant à

s’approprier une démarche :

  • Connaissances sur la langue (mémoire orthographique des mots, règles d’accord, ponctuation, organisateurs du discours…).
  • Mobilisation des outils à disposition dans la classe, liés à l’étude de la langue.
Prendre en compte les normes de l’écrit pour formuler, transcrire et réviser

 

Questionner le monde (se situer dans l’espace et le temps) Mathématiques
6 Se repérer dans son environnement proche :

Situer des objets ou des personnes les uns par rapport aux autres ou par rapport à d’autres repères.

 (Se) repérer et (se) déplacer dans l’espace en utilisant ou en élaborant des représentations : se repérer, décrire ou exécuter des déplacements, sur un plan ou sur une carte. Accomplir, décrire, coder des déplacements dans des espaces familiers.
     

 

En sus des compétences mal maîtrisées, nous avons identifié des besoins qui pourront constituer des leviers et/ou des modalités de notre action auprès des élèves :

  • élaboration de productions personnelles ;
  • travail par manipulation et situations problèmes ;
  • travail à partir de référents communs aux différents niveaux ;
  • médiation et enrichissement du patrimoine culturel.

 

Lien avec l’axe 2 du projet académique centré sur

la coopération à l’école et avec les partenaires

diag_lien_partenaires

 

  • L’école inclusive (adaptation des pratiques aux besoins spécifiques de tous les élèves) : l’équipe est unanime à considérer que le partage avec l’AESH des enjeux et des termes de son action constitue une variable capitale au service de la réussite du projet de l’élève en situation de handicap. La part d’engagement de l’AESH demeure toutefois relative aux compétences qu’il peut mobiliser en situation.

 

  • L’école accueillante (intégration anticipée et accompagnée de tous les personnels nouveaux) : l’équipe est stable et peu renouvelée, ce qui lui confère à priori une bonne capacité d’intégration. Celle-ci est relayée par notre ambition d’offrir à chaque nouveau personnel une installation à son poste, la plus confortable possible.

 

Ainsi donc, nous réservons au(x) nouveau(x) collègue(s) des niveaux de classe partagés avec des collègues installés sur l’école. Nous animons des temps d’accueil et d’informations spécifiques afin de présenter l’école, son fonctionnement, ses projets, fonctionnements, règlements, partenaires, …

 

  • L’école bienveillante (écoute attentive de chaque élève en classe et dans l’école) : sensibles au bien être de chacun au sein de l’école et conscients qu’il constitue le socle de la réussite de chacun, nous avons au quotidien auprès des élèves, une attitude empathique, compréhensive, cadrante. Nous sommes sensibles à l’actualité de chacun, aux changements observés et tentons d’être très réactifs lorsqu’un changement ou un incident survient.

C’est par les échanges réguliers au sein de l’équipe que nous prenons les dispositions qui doivent s’imposer ; nous bénéficions en cela de l’appui du psychologue scolaire avec lequel nous sommes en relation permanente et qui assure chaque semaine un temps de permanence dont chacun peut se saisir.

 

  • Le travail en équipe (l’échange, la mutualisation vers la progressivité et la mise en cohérence) : sur ce point également, la stabilité de l’équipe, doublée d’un ancrage des personnes autour de la pédagogie de projet et du projet collectif nous offre de travailler en équipe au quotidien de la vie de l’école. L’entrée par les projets a constitué l’entrée par laquelle nous avons construit des habitudes de travail communes.

 

Nous organisons ponctuellement des temps de régulations, productions d’outils communs, relativement aux problématiques conjoncturelles et tentons d’adopter des points de cohérence.

 

  • L’évaluation positive (valorisation des progrès, observation et analyse des procédures) : aujourd’hui, l’évaluation pour les élèves au sein de l’école est conçue comme un outil d’aide aux apprentissages. Néanmoins, il ressort qu’en pratique elle est peu partagée entre les différents niveaux et cycles d’apprentissage. Il n’y a également pas systématiquement d’outils communs sur chaque niveau de classe.

 

  • L’ouverture aux parents et aux partenaires (explicitation des codes et des apprentissages) : l’équipe a conscience des enjeux d’une relation positive et dynamique avec les parents dans la réussite des élèves à l’école ; nous entretenons donc une bonne relation et une bonne communication avec eux. Toutefois, si ponctuellement l’école donne à voir aux parents les résultats de ses productions et des réalisations des élèves, nous ne leur ouvrons pas d’espaces d’explicitation de nos pratiques, de présentation de nos outils, … nous n’offrons pas la possibilité à chacun de venir comprendre le fonctionnement de nos classes. Donc, si intuitivement nous ressentons globalement un climat de confiance à l’égard de l’équipe, il repose sur la personnalité de l’équipe, son histoire, bien plus que sur la connaissance de son fonctionnement et de ce qui est mis en œuvre au sein de la classe pour permettre à chacun d’y réussir.

 

LA PROBLEMATIQUE  ET  LES  OBJECTIFS PRIORITAIRES

La problématique

Elle définit les apprentissages jugés prioritaires, leviers pour les progrès de chacun et la réussite de tous, mais qui demeurent les plus fragiles et qui résistent aux pratiques. La réflexion collective, programmée dans le projet d’école, engage ainsi l’équipe entière dans la recherche de solutions partagées et expérimentées dans les classes. Elle est la priorité pédagogique de l’école. Elle sera soutenue et accompagnée par l’équipe de circonscription.

 

Problématique n°1

 

Axe 1 : Lien avec l’axe 1 du projet académique centré sur

la performance scolaire juste et efficace

Les élèves de l’école éprouvent des difficultés à produire des éléments de réponses en appui à une question posée. Tant à l’oral qu’à l’écrit et à l’exception d’un petit groupe d’élèves qui s’y montre particulièrement performant, ils éprouvent des difficultés à mettre en relation des informations explicites qui concourraient à la production d’une réponse pertinente ainsi qu’à explorer les inférences comme leviers de la réponse attendue. Cette difficulté à répondre est particulièrement problématique autour de la compréhension en français et autour de la résolution de problèmes en mathématiques.

Cette compétence est appelée à tous les niveaux de l’école élémentaire et, conjointement avec les enseignants des collèges du secteur, pour lesquels elle est un élément clef, nous l’avons posée en point de vigilance.

Comment permettre à tous élèves de mobiliser les ressources nécessaires pour répondre à une question donnée, de manière efficace et pertinente ?

 

Compétences du socle

Domaine 1 : les langages pour penser et communiquer

Comprendre, s’exprimer en utilisant la langue française à l’oral et à l’écrit 

Domaine 2 : les méthodes et outils pour apprendre

Organisation du travail personnel

 

Les 3 objectifs opérationnels

  • Aider les élèves à développer et à mobiliser des procédures à mettre en œuvre face à une question posée.
  • Conduire les élèves à rechercher l’information utile, l’analyser, la trier, la hiérarchiser, l’organiser, la synthétiser.
  • Améliorer la qualité de la rédaction d’une réponse écrite en mobilisant des outils de la langue.

 

Problématique n°2

 

Axe 1 : Lien avec l’axe 1 du projet académique centré sur

la performance scolaire juste et efficace

Nous notons une difficulté accrue à mesure de la montée en niveau de classe autour de la lecture et de l’écriture des nombres ainsi que du travail sur ceux-ci, notamment dans les classes du cycle 3 (bonne compréhension des relations entre les différentes unités de numération des entiers de chaque ordre(unités, dizaines, centaines), ordonner, classer, encadrer, …). Cette difficulté, qui a une traduction directe dans le calcul opératoire et le travail sur les décimaux trouve sa racine dans l’étude de la valeur positionnelle des chiffres dans le nombre.

Après concertation avec les enseignants de mathématiques des collèges du secteur, il ressort que cette difficulté a des résonnances directes quant à la poursuite des apprentissages dans le secondaire.

Comment permettre aux élèves de se construire une bonne représentation du nombre afin de faciliter l’ensemble des apprentissages qui en découlent ?

 

Compétences du socle

Domaine 1 : les langages pour penser et communiquer

Comprendre, s’exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques.

Domaine 2 : les méthodes et outils pour apprendre

Organisation du travail personnel.

 

Les 3 objectifs opérationnels

  • Connaître et savoir dire et écrire les nombres
  • Comprendre et déterminer la valeur des chiffres par rapport à leur position dans le nombre.
  • Produire l’écriture chiffrée d’un nombre en tenant compte de la valeur positionnelle de chaque chiffre.

 

Problématique n°3

Axe 2 : centré sur

la coopération à l’école et avec les partenaires

L’installation au cours préparatoire est source d’inquiétude pour de nombreux parents ; cela joue d’effets sur les élèves qui appréhendent de manière anxiogène l’entrée en lecture. Au sein des différents niveaux de classes, de nombreux parents sont en attente d’une école centrée sur la quantité des apprentissages à réaliser, l’impératif du travail sur le mode des devoirs à la maison pour progresser.

Si ponctuellement l’école donne à voir aux parents les résultats de ses productions et des réalisations des élèves, nous ne leur ouvrons pas suffisamment d’espaces d’explicitation de nos pratiques, de présentation de nos outils et de nos ambitions. Nous n’offrons pas la possibilité à chacun de venir comprendre le fonctionnement de nos classes. Donc, si intuitivement nous ressentons globalement un climat de confiance à l’égard de l’équipe, il repose sur la personnalité de l’équipe, son histoire, bien plus que sur la connaissance de son fonctionnement et de ce qui est mis en œuvre au sein de la classe pour permettre à chacun d’y réussir.

Comment permettre aux parents de percevoir le sens de notre action auprès des élèves afin qu’ils s’approprient une visée la plus explicite possible du statut de leur enfant au sein de notre institution et que, progressivement, ils y occupent une place pertinente au regard de nos attentes, dans la perspective de la réussite de chacun ?

 

Les 3 objectifs opérationnels

  • Permettre aux parents de comprendre comment se déroule l’apprentissage de la lecture dans la classe et en dégager la manière dont ils pourront accompagner leur enfant durant son entrée en élémentaire.
  • Permettre aux parents de voir l’école en fonctionnement, dans le cadre de temps de visite des classes en situation, pour comprendre le sens de l’engagement de l’élève autour de ses apprentissages à l’école.
  • Permettre à chaque parent de se construire un rôle et d’améliorer son implication quant à la réussite scolaire de son enfant, en interaction avec l’école.

 

LES MODALITES DE REPONSE

Problématique n°1

(Production d’éléments de réponse en appui à une question posée)

L’état des lieux des pratiques Aujourd’hui, au sein des classes, les élèves sont confrontés à des questions de tout type, mais il n’y a globalement pas de vigilance explicite organisée autour de cette compétence.
Si les attentes sont explicites en matière de réponses attendues, il n’y a pas d’accord systématique avec les élèves sur les attentes quant à la formalisation des réponses.
Au sein des classes, l’ensemble des domaines d’enseignement font l’objet de travaux à partir de questions et de production de réponses. Il s’agit donc d’une compétence récurrente et transversale.
La recherche de modalités de réponse nouvelles Réunions de cycle et d’équipe pour harmoniser la progression des enseignements au sein de l’école.
Au sein de chaque classe, élaboration d’outils référentiels méthodologiques qui permettront à chaque élève de mettre en place des stratégies pour accéder à la compréhension des questions.
Échange de ressources et de compétences entre les collègues.
Participation à la semaine de la presse et des médias dans l’école avec un axe autour de l’entretien journalistique.
Exploiter le champ des APC pour mettre en œuvre un projet qui sollicitera des élèves la compétence à questionner et à produire des réponses.

 

Problématique n°2

(La valeur positionnelle du chiffre dans le nombre)

L’état des lieux des pratiques Au sein des classes de cycle 2, le travail autour de la valeur positionnelle des chiffres dans le nombre est établi en lien avec les manuels scolaires, en appui aux progressions proposées.
Au sein de certaines classes (notamment de cycle 3) des temps de travail quotidiens autour du calcul mental permettent de travailler à l’élaboration de stratégies quant à la construction de cette compétence. Ce temps a l’avantage de permettre des structurations collectives, en confrontation, à partir de propositions personnelles. Toutefois, aucun écrit-trace et support pour les élèves n’est formalisé aujourd’hui.
La recherche de modalités de réponse nouvelles Réunions de cycle et d’équipe pour harmoniser la progression des enseignements autour du nombre au sein de l’école.
Participation de l’ensemble des classes de l’école au dispositif du 100ème jour d’école.
Au sein de chaque classe, élaboration d’outils référentiels et méthodologiques qui permettront à chaque élève de mettre en place des stratégies pour accéder à la compréhension de la valeur positionnelle des chiffres dans un nombre et de les fixer.
Mise en place d’un rituel  quotidien autour du calcul mental/numération qui permette d’aborder les logiques de construction des nombres et qui devra concourir à la production des référentiels autour de la connaissance du nombre

 

Problématique n°3

(La coopération à l’école et avec les partenaires)

L’état des lieux des pratiques Chaque enseignant reçoit les parents d’élèves deux à trois fois par an, dans la classe, autour de la remise des résultats trimestriels.
A chaque rentrée, chaque enseignant invite l’ensemble des parents à un temps formel de présentation de l’année, du fonctionnement de la classe, dans le cadre de la rentrée scolaire.

La participation à ce moment est très inégale, selon le niveau et les années. Elle est plutôt plus importante aux CP et CE1.

Sollicitation des parents pour les temps festifs de l’école : tenue du marché de fin d’année, soutien lors de la fête de fin d’année, …
Au sein de chaque classe, existence d’un cahier de liaison qui permet la relation école-parents, parents-école
Au cours du mois de juin de chaque année : organisation d’un temps de rencontre avec l’ensemble des parents des futurs élèves de CP pour informer les parents autour  des enjeux de l’entrée à l’école élémentaire, autour du fonctionnement de cette école, ses spécificités, …
La recherche de modalités de réponse nouvelles Poursuite des actions à l’œuvre.
Installation d’un café des parents mensuel en lien avec les représentants de parents d’élèves.
Mise en place d’un espace parent au sein de l’école avec le soutien des représentants des parents.
Mise en place de la mallette des parents qui permettra :

·         D’ouvrir les classes à la visite des parents et d’engager des échanges autour des pratiques pédagogiques.

·         D’organiser des temps de débats thématiques contribuant à une meilleure compréhension par les parents du fonctionnement de l’école, du statut de l’élève, de son bien-être à l’école, de l’apprentissage de la lecture.

Installation sur le site de l’école d’un espace parents.

 

L’EVALUATION : CIBLES,

CRITERES DE REUSSITE, PALIERS

  Critères de réussite Paliers
Problématique n°1

(Production d’éléments de réponse en appui à une question posée)

·         Les élèves sont capables de reconnaître une question.

·         Les élèves sont capables d’identifier ce qu’il va falloir chercher pour répondre à la question posée.

·         Les élèves sont capables de prélever dans un texte de plus en plus long et complexe les informations pertinentes en réponse à la question posée.

·         Les élèves sont capables d’inférer.

·         Les élèves sont capables de rédiger une réponse adaptée à la question posée.

·         Les élèves sont capables de rédiger une réponse adaptée en construisant une phrase réponse qui permette de comprendre la question de départ.

 
Problématique n°2

(La valeur positionnelle du chiffre dans le nombre)

·         Les élèves sont capables d’écrire, nommer, comparer, ranger les nombres entiers naturels d’importance accrue en fonction de leur niveau de classe.

·         Ils sont capables d’analyser un nombre en unités, dizaines, centaines.

·         Ils sont capables d’opérer des transferts et des conversions d’une quantité vers une autre.

·         Dans les situations de calculs posés, les élèves sont capables d’aligner les différents nombres relativement au rang de chaque chiffre, sans erreur.

 
Problématique n°3

(La coopération à l’école et avec les partenaires)

·         Nous accueillons la plupart des parents d’élèves du cours préparatoire au temps de débat autour de l’apprentissage de la lecture.

·         Les parents ayant participé aux temps de visite des classes ne nous mobilisent plus sur l’exigence d’un travail accru à la maison.

·         Globalement, nous ressentons un climat plus détendu autour de la relation école-famille au cours préparatoire.